Pour tous les citoyens de l’Union européenne, l’achat d’une maison en Suisse est un rêve possible, peu importe si celle-ci sera leur résidence principale ou secondaire. En réalité, la plus grande difficulté pour l’achat d’un bien immobilier sur ce territoire est le prix élevé, dans bien des cas. Pour ceux qui le désirent, voici comment financer l’achat de votre prochaine résidence, en Suisse.
Quelles conditions pour acheter une maison en Suisse ?
Pour financer un bien immobilier, les banques vont naturellement étudier le projet d’achat dans le détail. Le plus important demeure le prix demandé par le vendeur, et la capacité de payer pour l’emprunteur. En Suisse, le prêt immobilier est accessible pour les étrangers. L’institution financière fera la demande des mêmes documents pour chaque acheteur potentiel, qu’il soit Suisse ou non. Mais avant d’entrer dans ce processus, un acheteur étranger devrait tout d’abord se renseigner sur le prix moyen d’une maison en Suisse. Ainsi, il pourra juger par lui-même s’il est en capacité d’y acquérir une maison ou non.
C’est ce que la banque fera, elle aussi, lorsqu’elle recevra la demande de prêt. Elle commencera par regarder l’apport en fonds propre et l’endettement de l’individu. À partir de là, elle aura déjà une bonne idée du risque potentiel de non-paiement du crédit. En Suisse, les institutions financières qui prêtent de l’argent pour des biens immobiliers demandent en général un apport de 20 % du prix de la maison, par l’acheteur. De plus, le niveau d’endettement de la personne ne devra jamais dépasser les 33 %. Cela veut dire que le montant total des emprunts déjà acquis par l’acheteur ne doit pas représenter un montant supérieur à 33 % de ses revenus globaux. Si la personne coche toutes les caches de manière positive, la bonne nouvelle est qu’elle pourra certainement trouver un bon taux d’intérêt, sur le prêt qu’elle recevra.
Quelle est la situation immobilière en Suisse présentement ?
Il n’est pas facile d’acquérir un bien immobilier en Suisse, et ce, même pour les citoyens. Le problème est le prix très élevé, pour la plupart des biens sur le marché. Lorsque la banque reçoit une demande de prêt, elle s’aperçoit rapidement des problèmes de paiement potentiels, selon les revenus des demandeurs. C’est naturellement tout aussi vrai pour les étrangers qui voudraient acquérir un bien sur le sol suisse. Une des solutions les plus intéressantes est de faire appel aux services d’une agence immobilière dans la région qui nous intéresse. En leur fournissant notre situation financière, celle-ci sera en mesure de déterminer quels biens sur le marché pourrait répondre à notre capacité de paiement. Cela ne veut pas dire qu’ils trouveront une maison qui nous convient, mais au moins, on s’épargnera beaucoup de temps à la recherche, et on ne précédera pas à la demande d’un prêt qui de toute manière nous sera refusé, pour une demeure qui nous aurait plu.
Pour mieux comprendre la situation, on peut la comparer à celle de la France. Alors que dans l’Hexagone, 50 % des citoyens sont propriétaires de leur logement, seuls 34 % le sont en Suisse. Pas surprenant lorsque l’on regarde les données. En effet, le prix d’un appartement, chez notre voisin, représente six fois le revenu annuel des ménages moyens. Des montants astronomiques pour une grande majorité d’entre eux.
On peut aussi dire que le gouvernement ne tend pas à favoriser l’achat d’un bien immobilier, au regard de sa politique fiscale. En effet, il est plus avantageux pour un citoyen suisse d’habiter dans un logement en location, que dans sa propre maison, en ce qui a trait aux impôts. Pour les étrangers, cela n’affectera évidemment pas leur décision d’acheter un bien immobilier, dans cette partie du monde.
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