Afin de donner un nouveau souffle à votre carrière professionnelle et faire le point sur toutes vos compétences, il est très important de faire un bilan de compétences. Cette étape de votre parcours professionnel vous permet de mettre en perspective vos talents, vos acquis, mais aussi vos réelles compétences et aptitudes tant personnelles que professionnelles. Cependant, la constitution de ce bilan requiert un minimum de conditions. Pour vous aider à bien le réussir, découvrez ici les principales erreurs à éviter.
Première erreur : se tromper sur le mode de financement du bilan de compétences
Faire un bilan de compétences n’est en aucun cas gratuit, comme certaines personnes peuvent le penser. Certes, il n’est pas obligatoire, mais il est très utile pour vous aider à avoir une bonne vision de ce que votre avenir professionnel vous réserve. Pour pouvoir bien financer votre bilan de compétences, vous pouvez dépendre des aides. Sur ce, il faut faire très attention pour ne pas se tromper.
En effet, pour la réalisation d’un bilan de compétences, deux types de renseignements sont à prendre au sérieux : le premier concerne le mode de financement qui dépend en grande partie du statut de la personne active (êtes-vous un salarié, un fonctionnaire, ou bien un demandeur d’emploi ?).
De votre statut dépendra le mode de financement adapté à votre bilan de compétences. Vous pouvez être financé soit par le CPF ou le Compte Personnel de Formation, soit par le CBP ou le Congé Bilan de Compétences, soit par le plan de formation de l’entreprise où vous travaillez.
Deuxième erreur : mal choisir l’organisme prestataire
La deuxième erreur que vous pouvez commettre dans la réalisation de votre bilan de compétences est de ne pas savoir choisir l’organisme prestataire par lequel vous devez passer pour le réaliser. Pour éviter cela, vous devez au maximum vous informer à son propos. Demandez-vous s’il est assez expert pour vous fournir de meilleure qualité ou non.
Vous devez également être bien à l’aise avec votre consultant, car sans cela il peut ne pas saisir toutes vos compétences. Et c’est ce qui pourrait bien réaliser le résultat de votre bilan de compétences. L’idéal est de contacter plusieurs prestataires et de comparer leurs réalisations pour bien choisir celui qui vous conviendra le mieux. Vous pouvez aussi recueillir tous les avis des autres salariés qui ont dû passer par le prestataire de votre choix avant de vous engager définitivement avec lui.
Troisième erreur : le manque d’implication dans la démarche
Si un bilan de compétences permet de faire le point sur votre parcours professionnel, cela ne signifie pas qu’il doit forcément vous proposer des solutions miracles pour régler vos problèmes professionnels du passé, dont vos faiblesses. Il vous indique tout simplement vos points forts à renforcer et vos points faibles à améliorer ou à bannir sans pour autant vous dire ce que vous devez faire. Il reste à vous seul de décider ce que vous allez en faire. Eh oui, un bilan reste un bilan.
L’erreur ici est donc de penser qu’en exposant vos compétences et votre parcours détaillé, vous cachez vos points faibles. Votre prestataire ne peut pas supprimer ce que le résultat de votre bilan de compétences donne. Ce qui dit donc que la qualité du bilan de compétences dépend en grande partie d’un autre côté de l’expertise de votre consultant, mais de l’autre de votre implication tant physique que morale dans la réalisation de ce bilan.
Quatrième erreur : l’absence de stratégie
Il n’y a pas que votre implication qui est nécessaire dans la réalisation du bilan de compétences. Ce type d’examen professionnel requiert également une bonne stratégie, parce que chaque situation reste particulière. Un salarié peut avoir besoin de sécuriser son poste actuel tandis qu’un autre aspire à une reconversion professionnelle.
Quoi qu’il en soit, la réussite du bilan de compétences dépend de l’analyse des objectifs, de la détermination de ses limites et de la définition de son potentiel. Vous devez aussi bien connaître le marché du travail dans lequel vous vous immergez avant de vous lancer dans la réalisation de votre bilan de compétences. Bref, votre participation active tant sur le plan personnel que sur le plan professionnel ainsi que les opportunités extérieures qui s’offrent à vous détermineront la meilleure stratégie à adopter dans la réalisation de votre bilan de compétences. Mais cela, vous ne pouvez pas le faire sans l’aide de votre consultant.
Cinquième erreur : différer les actions à entreprendre
Et cinquièmement, vous devez également éviter de différer les actions à mener pour la réalisation de votre bilan de compétences. Notez bien que ce bilan est un bilan préalable pour vous ouvrir de nouveaux horizons et de nouvelles opportunités de carrière. Autant vous y impliquer pour ne rien rater. Vous ne devez plus rien attendre et tout mettre en œuvre sans attendre les résultats du bilan.
Eh oui, le bilan de compétence n’est pas un gage de réussite dans votre carrière professionnelle. C’est juste une étape qui vous permet de faire le point sur tout ce que vous avez vécu jusque-là. Une fois que vous savez tous vos points forts et vos points faibles, agissez sans attendre pour rectifier les erreurs et pour renforcer vos compétences afin d’optimiser votre candidature lors d’une reconversion professionnelle ou pour maintenir votre place à un poste donné ou bien pour vous permettre d’évoluer rapidement dans votre entreprise.
Sixième erreur : trop se conformer à des normes
Loin de ce que vous pouvez imaginer, se conformer aux normes n’est pas toujours une bonne décision. Qu’il s’agisse de normes familiales, de normes sociétales, ou bien de normes de travail, l’essentiel est que vous regardez au-delà. Si vous arrivez à avoir une bonne vision des choses, vous allez pouvoir tracer vous-même votre chemin à l’avenir.
Bref, pour mieux voir les choses en face et prendre les meilleures décisions de la vie, bafouer les normes est parfois une bonne décision à prendre. Et c’est aussi valable sur le plan professionnel.
G. David est un formateur et expert en développement personnel, axé sur la finance.
Commenter l'article